samedi 3 mai 2008

Mai 68, ce n'était qu'un début


SAMEDI 3 MAI 2008

La CGT, la FSU, le PCF, la LCR, La Gauche Alternative et Les Amis de l'Huma

Fêtent les 40 ans de Mai 68

Salle LE ROYAL à GAP

1Oh - 20h00 : Exposition, fims, animation sonore

17h00 - 20h00 : Soirée publique

avec

lectures de texte de 68 par la Cie du pas de l'Oiseau

projection de films de Mai 68

intervention d'un sociologue de l'Université de Provence ( Mario Correia) : Mai 68... quelles résonances en 2008 ?

témoignages de militants de 68

débat avec la salle

apéritif

Vente de revues sur Mai 68 dont la brochure " Mai 68 dans les Hautes Alpes" de Philippe COTTET.

vendredi 2 mai 2008

Pour des logements décents!

Trop c'est trop !

COMPORTEMENT INDIGNE A BUISSARD

JOURNÉE PORTE OUVERTE

LE DIMANCHE 4 MAI DE 16 h. à 20h.

Aujourd'hui, en 2008, des personnes se comportent, en véritables féodaux envers leurs locataires, se croyant tout permis, au-dessus des lois. Grâce à leurs soutiens politiques, à leur statut, ils croient pouvoir impunément maltraiter une famille qui loue leur appartement et bluffer à loisir tout ceux qui voudraient bien leur tendre une oreille charitable !

Réclamer le paiement de charges de chauffage indues et exorbitantes.

Refuser d'isoler cet appartement (aucun isolant sous le toit, huisseries que nous aurions dû obturer selon eux "avec scotch et papier journal"...)

Nous escroquer sur l'électricité en étant eux-mêmes et à notre insu rattachés à notre compteur.

Louer pour 650 € un appartement de 115 m2 non isolé, dangereux, humide, sans absolument aucune isolation phonique.

Tenter de passer pour des victimes de nos "exigences faramineuses".

Ces personnes se croient tout permis et se figurent peut-être que leur bonne mine d'élue municipale et/ou d'enseignants est une preuve suffisante de leur bonne foi.

Pour eux, nous devrions payer notre loyer ou partir, et eux n'auraient à respecter aucun des devoirs qui incombent aux propriétaires. Selon leur avocat, ils ont certes des obligations mais comme la loi n'a pas prévu de sanctions en cas de manquements, ils estiment pouvoir librement ne pas les respecter, ils s'en foutent : quelle belle vision de la citoyenneté pour des enseignants et des élus municipaux.

Aujourd'hui notre maison est dangereuse et ils ne comptent faire réparer l'escalier qui s'est écroulé (le 20/04/2008) que d'ici un mois et demi à deux mois.

Et oui... que nos enfants aient un accident, ils s'en contre-foutent !

Ce n'est ni le mépris, ni les intimidations, ni les insultes qui nous feront plier.

Déjà nous avons dû engager des frais (constats d'huissiers, avocat...). Nos propriétaires jouent la guerre d'usure, plus facile à tenir il est vrai lorsqu'on perçoit des loyers que lorsqu'on en paie. Nous n'aurons pas les moyens financiers de nous défendre ad vitam æternam contre des gens qui "jouent la montre".

Nous avons donc décidé d'employer d'autres moyens : informations sous toutes ses formes des agissements inacceptables de ces propriétaires (affichages, presse, rassemblement de citoyens d'ici et d'ailleurs pour un droit au logement digne avec visite des lieux (chacun pourra juger), les idées ne manqueront pas si nécessaire...

Mauvaise foi, arrogance, mépris, abus, mensonge, escroquerie... pour nous, comme pour d'autres, il est urgent que cela s'arrête ! Il ne manque à ce jour que de la bonne volonté.

Le Dimanche 4 mai 2008 de 16 heures à 20 heures

Pour s’y rendre de Gap, col bayard, prendre direction
Chabotte, puis St Julien en Champsaur après cela sera fléché.


· rencontre-débat autour du "droit au logement dans la dignité" avec Laurent Baudry et Maître Kader Sebbar (du barreau de Gap)

· visite guidée d'un "logement indigne"

· discussion sur la morale dans la vie publique et le devoir des élu(e)s

· quelle vie citoyenne et démocratique à Buissard

· quelle suite à donner

pot de l'amitié et de la solidarité

dimanche 27 avril 2008

chernobyl day


Journée "chernobyl day" sur Gap, 20 personnes au total pour les projections et 20 personnes au rassemblement (pas forcement les mêmes d'ailleurs).
Un bilan globalement positif, entre le fait de faire une action unitaire, les discours (sur la prolifération nucléaire, la non convivialité du nucléaire, son cout, la nécessaire sobriété énergétique), l'envoi d'un communiqué de presse aux médias, le tractage de quelques centaines de papiers, il faut espérer que ces petites graines germeront....

vendredi 25 avril 2008

Chernobyl day, communiqué de presse unitaire


Samedi 26 avril 2008 22ème "anniversaire" de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl

Partout en France a lieu l'action

"Des masques pour Chernobyl Day" et de nombreuses autres actions

10H30 : Projection d'un film documentaire sur les suites de tchernobyl : Salle de Droite de l'hôtel de ville.

Corse le mensonge de Tchernobyl. Durée 52 minutes.

14H : Rassemblement devant la préfecture. L’action consistera à porter un masque et à rester immobiles aussi longtemps que vous le pourrez. Dépôt de fleurs en mémoire des victimes passées, présentes et futures du nucléaire civil et militaire.

16h : Diffusion de films documentaires sur les suites de Tchernobyl. Salle de Droite de l'hôtel de ville.

Les oubliés de Novozybkov. Durée : 17 minutes

Le soleil et la mort. Durée: 82 minutes

18h : Le soleil et la mort.

A l'occasion du 22ème "anniversaire" de la catastrophe de Tchernobyl, samedi 26 avril 2008, un collectif de militants participent à la journée internationale de mobilisation contre le nucléaire coordonnée par le Réseau "Sortir du nucléaire", en hommage aux milliers de victimes du plus grave accident industriel de l’histoire, ainsi qu'à toutes les victimes anonymes de l’atome.

Un peu partout en France et en Europe, des manifestants portant le même masque resteront immobiles devant des sites nucléaires civils et militaires, des sièges d’entreprises pronucléaires, des ministères, des préfectures, des mairies, etc.

Cette opération, baptisée "Des masques pour Chernobyl Day", a pour but de rappeler que, deux décennies plus tard, la catastrophe de Tchernobyl est toujours d’actualité. Et qu’elle le restera encore, hélas, pendant des siècles.

Si le lobby nucléaire et les élus qui le soutiennent prétendent que, plus de 20 ans après, Tchernobyl est désormais de l’histoire ancienne, on peut penser, au contraire, qu’il ne faut surtout pas oublier ce drame :

· parce qu'il a toutes les chances de se reproduire tant qu’une seule centrale sera en fonctionnement quelque part sur la planète,

· parce que, loin d’être une affaire classée, la catastrophe de Tchernobyl voit ses conséquences sanitaires s'aggraver d'année en année, avec son lot de cancers chez les adultes et les enfants, de malformations génétiques…

Aujourd'hui encore, des millions des gens continuent en effet à vivre dans les zones les plus touchées et à consommer

des produits agricoles contaminés, en particulier par le césium. Du coup, en Ukraine, en Russie et en Biélorussie, l'espérance de vie diminue, contrairement à ce qui se passe dans le reste de l'Europe.

Les 435 réacteurs nucléaires actuellement en service sur la planète sont vieillissants et devront être fermés dans les prochaines années. Au lieu d’en construire de nouveaux pour les remplacer et perpétuer ainsi le péril atomique, tant civil que militaire, profitons au contraire de cette conjoncture pour hâter la fin de cette technologie dépassée et pour investir massivement, partout dans le monde, dans les énergies renouvelables.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" a créé un site web spécifique pour cette journée internationale de mobilisation :

http:// www.chernobylday.org/

Réseau “Sortir du nucléaire” – Fédération de 820 associations

Appel unitaire Afghanistan


APPEL AFGHANISTAN- OTAN

NI GUERRE – NI ALLIANCE MILITAIRE

PAIX-LIBERTE-DEMOCRATIE

Appel pour le retrait des troupes françaises d'Afghanistan la France hors de l'Otan

Pas une euro pour la guerre!

L’annonce par le Président de la République d’envoyer de nouvelles troupes en Afghanistan - faite depuis l’étranger et sans concertation - est extrêmement inquiétante.


La présence militaire en Afghanistan décidée par le Conseil de Sécurité en 2001 et assumée par l’OTAN ne répondait en rien aux est loin d’avoir atteint ses objectifs invoqués pour la justifier : anéantissement d’Al Quaida et des Talibans , liberté, démocratie et développement pour les Afghans. Le pays s’enfonce dans le bourbier de la guerre, de la corruption et de la misère. Il manque toujours près de la moitié des aides internationales promises, soit 10 milliards de dollars, tandis que d’énormes moyens sont dilapidés dans la guerre et la destruction.

Ses véritables visées répondaient aux intérêts des grandes puissances et en premier lieu à ceux des USA.

Cette intervention loin de faire échec au terrorisme l'alimente.

Il est temps de constater l’échec de la force, de prononcer un moratoire pour mettre fin aux actions militaires et de convoquer une nouvelle conférence internationale qui mette notamment d'imposer que soit donner la priorité sur à l’aide d’urgence au peuple Afghan.

Enfin, la décision d’envoyer des renforts, au-delà des victimes afghanes, françaises, états-uniennes, … dont on peut craindre qu’elles seront plus nombreuses, au-delà de son inutilité stratégique, est le signe d’une accentuation de l'alignement sur la politique des Etats-Unis. C'est inacceptable

La volonté de réintégrer le commandement militaire de l’Otan va dans le même sens et s'intègre dans le projet d'une Europe puissance dont Sarkozy voudrait se faire le champuion lors de la présidence française de l'UE. Il s’agit d’une rupture décisive dans la politique extérieure de notre pays.

La France a tout à perdre à endosser la vision manichéenne de « la guerre des civilisations » qui domine à l’Otan: sa dignité, son indépendance, sa capacité à soutenir et à renforcer le droit international, et par-dessus tout, sa sécurité. De plus, elle risque d’entraîner toute l’Union européenne à ne devenir qu’un simple « pilier européen » de l’Otan, prenant à sa charge d’énormes dépenses militaires.

Nous ne voulons pas d’une France et d’une Union Européenne, gendarmes du monde. Nous voulons une France et une Europe libres et indépendantes, agissant avec tous les pays en faveur de la paix et des droits de l’Homme, au nom d'un dans le respect droit international fondé sur la coopération des peuples et non la domination de quelques grandes puissances sur le monde.

Il est scandaleux que de lourdes dépenses soient engagées pour la guerre alors que par ailleurs le gouvernement engage une politique d'austérité contre les droits sociaux.

Nous exigeons que le Président de la République renonce à l’envoi de renforts en Afghanistan et à la réintégration de la France dans le haut commandement militaire de l’Otan.

Nous exigeons le retrait des troupes françaises d'Afghanisatan, que la France quitte l'Otan. Pas un euro pour la guerre!

Contact : Mouvement de la paix- 9, rue Dulcie September – 93400 ST OUEN – www.mvtpaix.org

Arielle DENIS – 0687148933 – arielle.denis@globenet.org

samedi 19 avril 2008

Il y a 22 ans en Ukraine...


Mobilisation internationale autour de la catastrophe de Tchernobyl.
En Ukraine, Bélarus, Russie, le bilan s'aggrave chaque jour et ici?
Parce que le nucléaire, ailleurs, ici, n'est pas La solution à la crise énergétique, nous vous proposons de changer nos comportements.

jeudi 10 avril 2008

Education: 16 organisations soutiennent la mobilisation lycéenne



Nouvelle tirée du site Internet Vous Nous Ils :

Une dizaine de fédérations de l'Education, des parents d'élèves et des syndicats étudiants et lycéens ont affirmé jeudi dans un communiqué commun leur "soutien" à la mobilisation actuelle contre les 11.200 suppressions de postes prévues pour la rentrée 2008.

"Nous condamnons les 11.200 suppressions de postes ans le budget 2008. Nous affirmons notre soutien à la mobilisation actuelle et notre volonté commune de défendre le service public d'Education aujourd'hui menacé", écrivent ces organisations réunies dans une "interfédérale de l'éducation", au matin d'une nouvelle journée nationale de manifestation.

La mobilisation a pour but d'obtenir les "moyens nécessaires à la réussite de tous les élèves" et s'élever "contre les choix gouvernementaux de politique éducative régressive".

Ce texte est signé par les fédérations de l'Education FSU, SNES, SNEP, SNUEP, SNUIPP, SE-UNSA, UNSA-Education, SGEN-CFDT, FNEC-PP-FO, FAEN, les parents d'élèves de la FCPE, l'Unef (un des deux des principaux syndicats étudiants), l'UNL (Union nationale des lycéens) et la Fidel, les deux principaux syndicats lycéens, ainsi que la Ligue de l'enseignement et Jeunesse au plein air (mouvement éducatif).

PS : Soutenir c'est bien, construire la mobilisation c'est mieux!

mercredi 2 avril 2008

Nouveau Parti Anticapitaliste


Communique de presse

A l’initiative de la LCR des Hautes-Alpes, nous, militants associatifs, militants syndicaux, gens révoltés et en lutte, appelons les citoyens des Hautes Alpes à venir participer à une réunion de réflexion sur la constitution du Nouveau Parti Anticapitaliste et sur la création d’un collectif départemental.

Cette réunion se tiendra le jeudi 3 avril à 20H00, salle Dum'art, en présence de Jean-Paul Mignon animateur du collectif NPA 13 et de Samy Johsua porte parole régional de la LCR.

Ne doutez jamais qu'un petit nombre de citoyens volontaires et réfléchis peut changer le monde (en mieux); en fait, cela se passe toujours ainsi."

[ Margaret Mead ]

lundi 24 mars 2008

APPEL à MANIFESTATION SAMEDI 29 MARS 2008.


Le personnel du C.H.I.C.A.S. Gap – Sisteron en action.

Depuis deux ans (fusion des hôpitaux de Gap et Sisteron), le personnel du site de Sisteron se bat pour dénoncer le manque de personnel dans leur hôpital.

Depuis juin 2007, l’intersyndicale du C.H.I.C.A.S. (Centre Hospitalier Inter-Communal des Alpes du Sud) avertit les employés des mesures envisagées par la Direction afin de palier le déficit annoncé de 4,5 million d’Euros : suppression des mensualités de remplacements par modifications des horaires de travail, non renouvellement de contrats et de départs à la retraite, fermeture de service de chirurgie le week-end. Le personnel, qui fait déjà de nombreux efforts depuis plusieurs années (sous effectifs récurrents dans certains services, services non pourvus en personnels, glissements des tâches de soignants vers des tâches administratives, économie sur les tenues de sécurité, congés maladie non remplacés sur des périodes de plus en plus longues, …) s’est senti à nouveau comme étant le fusible facile à faire sauter.

En effet, une grande partie de ce déficit provient d’une baisse d’activité de certains services, chose qui n’est pas du ressort des soignants non médicaux. De plus, tous les hôpitaux de France connaissent des déficits plus ou moins importants, preuve s’il en faut que l’on cherche à nous culpabiliser au sein de nos structures, alors que le problème est national et entretenu par nos gouvernements successifs. Mais quoi de plus facile que de tirer sur ceux qui ne disent jamais rien…

En janvier, face à l’imminence de la mise en place de ces mesures, et surtout face au risque de vivre à nouveau une aggravation de la qualité des soins, une pétition rédigée par un groupe de soignants demandait au personnel de se positionner face à cette crise, et recueillait plus de 85% de signatures en une semaine et demie.

S’est alors constitué le Collectif du Personnel en Colère du CHICAS.

Depuis, nous multiplions les démarches en collaboration avec l’intersyndicale de notre établissement autour de trois axes :

un axe interne (journées de grève, débrayages, réunions avec la direction et les médecins,…), pour « sensibiliser » notre direction aux multiples problèmes générant des pertes financières et dont les soignants non médicaux ne sont pas responsables (exemples : les patients qui sont transférés vers d’autres établissements par manque de place alors que des lits sont disponibles sur l’hôpital, certains médecins refusant de pratiquer les hébergements ; Des plages horaires opératoires mal utilisées par les chirurgiens). Afin que notre action ne soit pas stérile, nous travaillons avec des médecins sur la rédaction de propositions visant à corriger ces défauts. Ces propositions nous permettent en outre de nous remettre en question quant à certaines de nos pratiques qui sont aussi créatrices de dépenses (exemples : l’utilisation abusive de consommables, la mauvaise gestion des déchets dans nos services). Nous comptons ainsi montrer que nous sommes impliqués dans la vie de notre établissement et qu’avant de faire des économies en supprimant du personnel, nous ferions mieux d’éviter des dépenses inutiles.

Un axe local (information par le biais des médias, présence sur les marchés avec explications et signatures de pétitions, rencontre avec les élus et candidats locaux), afin d’informer la population des Hautes-Alpes et du bassin sisteronnais que sa santé est mise en danger par les mesures annoncées.

Un axe national (rencontre avec les députés et sénateurs des deux départements, contact avec d’autres hôpitaux), que nous tentons aujourd’hui de développer, pour fédérer tous les personnels des hôpitaux de France qui sont victimes des politiques successives de destruction du service public de santé.

Nous, personnels du CHICAS, sommes particulièrement décidés à ne pas baisser les bras et défendre par tous les moyens possibles notre outil de travail, nos professions si peu considérées, et l’esprit de notre hôpital public.

Aujourd’hui, nous demandons à toutes celles et tous ceux, soignants médicaux ou non médicaux, personnels techniques ou administratifs, qui éprouvent les mêmes sentiments de révolte, qui sont déjà en lutte ou qui sont prêts à y entrer, de s’unir et d’agir ensemble.

Unissons nos luttes, descendons dans la rue le pour crier haut et fort notre refus du démantèlement de l’hôpital public, notre refus du manque de considérations de nos professions, notre refus de voir la qualité de nos soins se dégrader pour une question d’économies, notre refus de mise en danger des populations que nous soignons.

Unissons-nous et battons-nous pour nous, pour nos familles, pour nos patients, pour la population qui compte sur nous !

Unissons-nous et battons-nous maintenant, car très bientôt il sera trop tard!

Unissons-nous !

Le SAMEDI 29 MARS 2008

A 10h00

A Gap et Sisteron nous profiterons des marchés de nos deux villes pour défiler et expliquer à nouveau à la population le peu de choix qui lui est réservé en matière de santé.

Descendons dans la rue et manifestons notre refus de connaître encore une dégradation de nos conditions de travail et de la qualité des soins.

Tous les hôpitaux de France dans la rue, le même jour et à la même heure !

Les personnels de tous nos hôpitaux unis pour se défendre et défendre leur idée d’un service public de santé digne de ce nom !

S’il vous plaît, dites-nous que nous ne sommes pas seuls :

merci de nous tenir informés de vos actions :

Olivier Chadapeaud, IDE service des urgences, site de Gap. 06.20.86.13.30

Jean-Mathieu Tourres, IDE bloc opératoire, site de Gap. 06.15.04.40.28

Imprimez ce texte, faites le circuler et mettez-vous en relation avec vos syndicats.

Nous nous sommes mobilisés en 1 semaine 1/2 : pourquoi pas vous ?

samedi 22 mars 2008

HALTE A LA REPRESSION AU TIBET.


Communiqué de la LCR. Le rejet de l’occupation chinoise refait parler d’elle au Tibet. Pendant plusieurs jours, les moines tibétains et la jeunesse ont manifesté bravant la répression. Malgré le black-out imposé par le gouvernement chinois, les informations qui arrivent à passer font état d’une brutale répression. Plusieurs dizaines de victimes sont à déplorer, contrairement à la propagande officielle qui répand des fausses nouvelles et voudrait faire croire à un usage retenu de la force. La LCR condamne la répression, qui ne se limite pas au Tibet d’ailleurs, exercée par le régime de Pékin. Les manifestations de Lhassa, comme celles qui s’élèvent contre l’absence de droits démocratiques, contre la politique brutale des autorités dans les domaines économique, écologique et social, montrent la nécessité d’un mouvement social et démocratique pour faire respecter les droits des ouvriers, des paysans, et le droit à l’autodétermination pour les minorités existantes. Le 18 mars 2008.

lundi 17 mars 2008

Deuxième tour, analyses sans détours


Gap le 16 mars 2008 –

23h50.

Contrairement à la dynamique nationale, l’UMP remporte à Gap les élections municipales.

Il n'y a donc aucun changement à attendre dans la gestion de la ville: accroissement des inégalités, augmentation de la dette par habitant, l'eau et la restauration scolaire gérées au profit d'entreprises privées, ...

La LCR 05 prend donc acte du travail qui reste à accomplir afin que les voix des plus faibles soient entendues pour permettre de défendre réellement leurs intérêts et leurs aspirations.

La LCR 05 félicite les candidats de la liste « GAUCHE » élus grâce au travail unitaire fourni avant le premier tour par des militants politiques et sociaux. Travail ayant permis l’élaboration d’un projet crédible et l’émergence d’une réelle alternative à gauche à Gap.

Les résultats confirment l’analyse de la LCR 05. La fusion aux forceps avec la liste Guy BLANC n’a pas permis aux candidats de la liste GAUCHE et aux idées qu’ils portent d’être mieux représentés à la municipalité que si la liste s’était maintenue au second tour. Les résultats permettant même d’affirmer que le score de la liste GAUCHE aurait progressé.

Le tract de l’équipe de fusion à « gauche » se défendant d’avoir des candidats d’extrême gauche a par ailleurs produit une démobilisation certaine à gauche de la gauche malgré l’appel de la LCR 05 à faire barrage au libéralisme.

La LCR 05 appelle les électeurs de la gauche anticapitaliste, à se mobiliser largement pour des victoires sociales dont a besoin le monde du travail et la population, dès le 18 mars aux côtés des enseignants et le 29 mars pour défendre les retraites, et à construire ensemble le nouveau parti anticapitaliste.

Contact presse : lcr05@laposte.net

mercredi 12 mars 2008

Nuances


Par respect pour le travail accompli, par amitié avec tous les militants rencontrés, au cours de cette phase électorale et de sa préparation, mais aussi dans les luttes quotidiennes, nous publions le communiqué de fusion de la liste G.A.U.C.H.E. dont nous avons été contraints de nous retirer..

Nous sommes reconnaissants de la qualité du débat et d’écoute qui a animé les débats au sein de la liste G.A.U.C.H.E. Nous n’avons pas trouvé une quelconque infime partie de ce respect parmi les cadres de la liste soutenue par le Parti socialiste, mais au contraire de l’agressivité et du mépris. Nous sommes persuadés que les choses auraient pu être différentes si les discussions avaient été faites publiquement, sous le contrôle des militants, des électeurs socialistes et antilibéraux. Ce n’est pas nous (ni la liste G.A.U.C.H.E.) qui avons refusé cette démarche démocratique minimale. Nous regrettons ces pratiques qui nous inquiètent quant aux rapport entre la direction du Ps et les militants du mouvement social, les électeurs de gauche, les habitants de notre ville…

Quelles que soient les différences d’analyses, les nuances dans la perception de la vie politique, nous sommes convaincus que nous retrouverons nos partenaires du premier tour dans les luttes, contre les attaques menées par la droite, non par opportunisme mais par conviction qu’un autre société est possible.

Les électeurs n’appartiennent à personne, les dés sont jetés.

Communiqué Gauche

Pour être complet, le communiqué de fusion de la liste G.A.U.C.H.E :

’’Après 14h de discussions et de négociation le lundi 10 mars, les personnes qui soutenaient notre liste G.A.U.C.H.E ont voté à la majorité (29 pour,13 contre et 5 abstentions) de fusionner avec le liste conduite par Guy Blanc.

La LCR a décidé de ne par soutenir cette position. Les autres partenaires (VERTS,POC,PCF et l’association pour une alternative citoyenne à gauche) ont approuvé cette fusion.

Comme nous nous y étions engagés, nous avons négocié le projet de fusion avant les places sur la liste. Nous avons 11 candidats sur 39. Ce sont les partenaires politiques qui ont désigné leur candidat. Les candidats de l’association ont été proposés dans le respect de l’ordre des choix faits par les adhérents par un vote à bulletins secrets à l’issu d’une assemblée générale dès la constitution de notre liste au 1er tour.

Nous tenons à saluer l’esprit de responsabilité et l’engagement des partis politiques (PCF,LCR,POC,VERTS) qui nous ont apporté leur expérience ,leur enthousiasme,leur compétences, avec tolérance et conviction.

Les adhérents de l’association et tous les candidats ont par leur engagement, permis de travailler dans le respect de la diversité avec vraiment la volonté de faire de la politique autrement.

Il nous faut aborder désormais la campagne du deuxième tour, avec dynamisme et confiance,pour permettre non seulement une alternance, mais une véritable ALTERNATIVE à la politique menée par la droite gapençaise depuis 37 ans.’’

Pour prendre contact pour le second tour :

Cécile Leroux et JC Eyraud Tél. : 06 79 25 38 44

Local de campagne : 37 rue du Mazel, Gap.

Blog. : http://jceyraud.blogspirit.com/

Conférence de presse de la LCR (Besancenot)

Conférence de presse de la LCR (Besancenot)
Vidéo envoyée par E_varlin

mardi 11 mars 2008

Une fusion, dans ces conditions. Pas en notre nom!


COMMUNIQUE DE PRESSE

Gap le 11 mars 2008 -

La LCR 05 se félicite du score obtenu, au premier tour des élections municipales de GAP par la liste GAUCHE, à laquelle notre organisation a largement participé.

Ce résultat est dû à un travail unitaire, entre militants politiques et sociaux, qui a permis l’élaboration d’un projet crédible et l’émergence d’une réelle alternative à gauche à Gap.

La contre performance de la « liste Guy Blanc » montre que les électeurs de gauche sont à la recherche de perspectives permettant de défendre réellement leurs intérêts et leurs aspirations plutôt que de se contenter d’un simple changement d’équipe.

Dans ce contexte, la LCR 05 considère que les conditions d’une fusion avec la « liste Guy Blanc » ne sont pas remplies.

En effet, le refus de la « liste Guy Blanc » de discuter avant le premier tour avec la liste GAUCHE n’a pas permis d’élaborer collectivement un programme sincèrement partagé et la mise en place d’une équipe commune cohérente en vue du deuxième tour.

Pour la LCR 05, le retard pris dans cette construction n’a pu être comblé par quelques heures de discussions nocturnes et précipitées. D’autant que « la liste Guy Blanc » n’a pas manifesté la volonté de défendre concrètement le programme alternatif, n’a pas voulu discuté publiquement (ce qui augure mal des conditions de travail dans le conseil municipal) et a fait preuve d’autoritarisme.

En conséquence, la LCR 05 ne présentera aucun candidat sur la liste de fusion.

La LCR 05 appelle les électeurs de la gauche anticapitaliste à se mobiliser au second tour pour faire barrage au libéralisme. Nous ne voulons plus de renoncements et nous regrettons qu’en l’absence de propositions et de pratiques, novatrices, les salariés, jeunes, exclus, continuent à se détourner des urnes. Nous appelons aujourd’hui plus que jamais à la construction du nouveau parti anticapitaliste.

LCR 05

Contact Presse : http://lcr05.blogspot.com, lcr05@laposte.net

Le PS veut écraser la voix des luttes!


La LCR dénonce des "oukases" du PS contre la fusion avec ses listes.

PARIS, 11 mars 2008 (AFP) - A quelques heures de la clôture des listes pour le second tour des municipales, la LCR a dénoncé mardi le refus du PS d’accepter une fusion avec ses listes dans nombre de ville où elle a obtenu plus de 5%. "En vue du deuxième tour, les oukases du PS vis-a-vis des listes soutenues par la LCR en vue d’une fusion démocratique se multiplient", affirme le parti d’Olivier Besancenot dans un communiqué. "A Toulouse mais aussi dans plusieurs autres villes - Amiens, Nancy, Clermont, Brest etc. - le PS a refusé notre proposition de fusion", souligne Pierre-François Grond, responsable des élections à la LCR. La multiplication de ces refus montre, selon lui, qu’il y "une consigne nationale" du PS à ce sujet. "Plus surprenant, selon lui, le PCF a également refusé la fusion à Saint-Denis et à Choisy-le-Roi". Olivier Besancenot va tenir une conférence de presse en début d’après-midi pour dénoncer cette situation avant la clôture des listes à 18H00. Sur les 200 listes présentées ou défendues par la LCR, 109 ont obtenu plus de 5%, dont certaines plus de 10%. La LCR, qui revendique une ligne "d’indépendance" vis-à-vis du PS propose une "fusion technique" qui "écarte toute perspective d’accords de gestion, de vote du budget, de participation à la majorité municipale". En revanche, les élus LCR voteraient "les mesures qui leur sembleraient "aller dans le bon sens". A Toulouse la tête de liste PS Pierre Cohen a refusé une telle fusion expliquant qu’il souhaitait réunir "une majorité unie et solidaire". em/swi/cb

Percée de la gauche radicale



Sur 200 listes présentées ou soutenues par la LCR, 109 d’entre elles dépassent 5% et 29 sont au-dessus de 10%. Quelques exemples parmi d’autres : 17,59% à Aureilhan (65), 15% à Quimperlé (29), à Sotteville-les-Rouen (76) c’est 14,8%,13,8% à Clermont-Ferrand (63), 10,4% à Louviers (27), 10,38% à Lormont (33). D’ores et déjà, ces listes ont obtenu 71 élu-e-s. Des discussions sont en cours, dans plusieurs villes, pour une fusion technique, sans engagement à une solidarité de gestion, avec des listes PS ou PCF, afin de respecter le choix démocratique des électeurs au 1er tour. Ainsi, à la poussée de la gauche s’est ajoutée une percée des listes soutenues par la LCR. Elles traduisent un rejet des politiques libérales au niveau local et national. Le mal-logement, la privatisation de services publics, le scandale du coût de l’eau quand la gestion est dévolue au privé, la rigueur salariale, les licenciements qui tombent dans toutes les régions alimentent une volonté de résistance sociale et politique qui s’est traduite sur le plan électoral par un vote pour les listes soutenues par la LCR. Le rejet de la politique libérale par la population est tel qu’il a contraint N. Sarkozy à se tenir en-dehors de la campagne électorale laquelle a vu les listes de la majorité parlementaire se débarrasser du sigle UMP, le meilleur exemple étant la ville de Bordeaux. Ces résultats sont un encouragement pour les luttes sociales qui vont continuer à se développer. Ainsi, concernant la défense du système de retraite, après le succès des manifestations du 6 mars organisées par les unions confédérales de retraités, les manifestations du 29 mars seront un rendez-vous important pour s’opposer à l’allongement de la durée de cotisations. Le 10 mars 2008.

dimanche 2 mars 2008

Eau-secours


ÉTATS GÉNÉRAUX DE L’EAU À TOULOUSE: Succès, le 8 décembre

À l’initiative de l’association Eau Secours-31, les États Généraux de l’Eau du Grand Sud-Ouest (Aquitaine, Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées) ont réuni près de quarante associations de l’eau, comités Attac et Collectifs unitaires de défense des services publics. Des associations d’autres régions se sont jointes ou ont apporté leur soutien à cette journée : Quimper, ACME, Eau Secours-Île de France, ATTAC-national, Convergence nationale de défense du service public.

L’objectif de la journée était l’adoption d’une plate-forme pour interpeller partis et candidats lors des prochaines élections municipales.Ceci afin qu’ils se prononcent pour le retour ou le maintien en régie des services de l’eau et de l’assainissement et pour la mise en œuvre d’une politique favorisant le contrôle démocratique de la population sur la gestion de ces services.

La plate-forme contient par ailleurs des exigences sur la qualité de l’eau et la préservation de la ressource. Les médias locaux ont largement rendu compte de la journée.Au niveau national, l’objectif est que le maximum d’associations signent la plate-forme et l’utilisent dans la campagne des municipales. Si tel est le cas, une initiative de portée nationale sera prise d’ici mars 2008. Quant au Grand Sud-Ouest, une nouvelle rencontre aura lieu d’ici un an, pour faire le bilan de cette campagne et débattre d’autres thèmes relatifs à l’eau.

Lucien Sanchez

Municipales 2008 : Olivier Besancenot

Municipales 2008 : Olivier Besancenot
Vidéo envoyée par E_varlin

samedi 16 février 2008

Saisonniers à part entière et non entièrement à part


Ce texte est la copie d'un communiqué de la CGT des Hautes-Alpes mais, il éclaire bien la démarche syndicale portée par la CGT dans ce lourd dossier, il montre bien le silence des pouvoirs publics et la détresse qui s'accroit pour le secteur le plus important de l'économie de notre département, où est le pognon, dans la poche des patrons...

Après Savines le Lac le 3 décembre 2007
Après Embrun le 20 décembre 2007

Pour exiger :

Un véritable statut du saisonnier

Une nouvelle Convention UNEDIC qui abroge les dernières dispositions limitant à trois le nombre de périodes successives de versement du chômage saisonnier, qui garantisse une indemnité minimum journalière de 30 euros par jour durant les périodes non travaillées, après 3 mois de travail effectuées par période de 12 mois.

L’UD CGT des Hautes-Alpes et les syndicats CGT des Remontées Mécaniques appellent avec les saisonniers à une nouvelle journée d’actions :

LE DIMANCHE 17 FÉVRIER 2008
(vacances scolaires zone de Marseille)

Débrayages, arrêts de travail, envoi de délégations permettront aux saisonniers des Remontées Mécaniques, du commerce, de l’hôtellerie restauration, du BTP, de l’immobilier, de l’agriculture… de participer au :

Rassemblement au Rond Point de Guillestre à 10h30
Dimanche 17 février 2008

Une conférence de presse aura lieu le même jour à 11h30, avec l’UD CGT des Hautes-Alpes, le syndicat CGT des Remontées Mécaniques des Hautes-Alpes, la Confédération CGT, les saisonniers, y compris ceux de la CCAS (CE des personnels EDF GDF) et Richard DETHYRE, sociologue, auteur du livre "Avec les saisonniers, une expérience de transformation du travail dans le tourisme social" aux Editions La Dispute.

dimanche 10 février 2008

La banlieue mise au ban


Communiqué de la LCR. L’exercice sent la répétition. Du verbe, des moulinets, des clins d’oeil à ses ministres, peu de concret et pas le moindre financement prévu. Une très grosse dose de sécuritaire, un ton moralisateur à l’ancienne, la politique des quotas pour l’immigration, donnent le ton de la communication présidentielle qui fait appel au MEDEF en lui promettant subventions et main d’œuvre taillable et corvéable à merci. La seule annonce concrète de N.Sarkozy c’est le déploiement de 4000 policiers supplémentaires dans les quartiers populaires, alors que son gouvernement supprime 11 200 postes dans l’éducation nationale à la rentrée 2008 et prévoit de diminuer de 20 000 par an le nombre d’enseignants pendant 4 ans. Le seul financement annoncé c’est un transfert de fonds de 500 millions du Grenelle de l’Environnement vers les transports en commun pour les quartiers sensibles. Pour le reste, il y a beaucoup de toc dans le soi-disant plan banlieue. Le contrat d’autonomie pour les jeunes en difficulté n’est que la resucée de dispositifs déjà existants. Ce n’est pas la présence d’un représentant de l’état dans les quartiers qui fera revenir les services publics que les gouvernements successifs ont fait disparaître. Il y a beaucoup d’hypocrisie à gloser sur l’école de la 2e chance alors que le même N.Sarkozy déclarait, il n’y a pas si longtemps, que les jeunes devaient suivre trop d’heures de cours et que son ministre de l’éducation s’apprête à supprimer une année entière de formation pour accéder au Bac Pro. De plus, la dualité scolaire va se trouver renforcer avec l’appel aux écoles privées pour venir s’installer dans les quartiers. On ne saurait mieux initier une politique de renoncement en matière de développement de l’enseignement public. Le 8 février 2008.

samedi 9 février 2008

Manifestation Eau Secours Briançon


L’association EAU-SECOURS Briançonnais


Invite tous les citoyens de la Communauté de Communes à participer au rassemblement prévu à l’occasion de l’inauguration de la station d’assainissement du Chazal à Briançon le

Samedi 9 février 2008 à 11h

Devant la station du Chazal

Pour protester publiquement contre :

* Contrat de Délégation de Service Public à la SEERC sur 25 ans sans aucune étude de régie publique ni aucune concertation publique !

* Contrat qui engendre des surfacturations et des inégalités tarifaires inadmissibles dans différentes communes de la CCB (1 personne seule à Val des Prés paye autant d’assainissement qu’un foyer de 4 personnes à Montgenèvre ou Briançon…) !

* Contrat technique bâclé : Travaux supplémentaires non prévus sur certaines communes payés par tous les contribuables !

* Contrat juridique et administratif bâclé : Enquête d’utilité publique après les travaux !!!

* Aucune transparence ni maîtrise financière pour les usagers

A l’occasion de cette inauguration et avec votre soutien, une délégation des associations d’usagers remettra symboliquement aux élus présents un CARTON ROUGE mentionnant : Eau Publique, Assainissement public !

C’est le jour où nous avons besoin du soutien de vous tous !

I.P.N.S

mercredi 6 février 2008

Hautes-alpes : français, immigrés, SOLIDARITE!


Une famille des Hautes-Alpes est sous la menace d’une expulsion imminente. Face à cette décision, nous vous proposons de signer l’appel ci-dessous :

Hautes-Alpes : Pour le droit au séjour de la famille DERDZIC !

Le gouvernement Fillon, obnubilé par les chiffres, a décidé de reconduire l’objectif d’expulsions fixé l’an dernier. Il s'agit dès lors de faire la chasse aux sans papiers et de refuser de plus en plus souvent d'accorder l'asile et le droit au séjour à des familles qui ne demandent qu'à vivre en sécurité loin des atrocités dont ils ont été les victimes dans leur pays, qui ne demandent qu'à participer à la vie économique de la France. Le bilan de cette politique a pourtant montré la barbarie de cette comptabilité sordide : suicides, élèves scolarisés expulsés en cours d’année, familles séparées

Ces 25 000 expulsions sont déclinées, par département, mettant la pression sur les Préfets. Pour atteindre les quotas, ils devront trancher entre des dossiers, c'est-à-dire des vies, quitte à ne pas avoir de critères cohérents, en fonction de l’évolution du nombre d’expulsés, c’est aberrant !

La famille Derdzic, logée à Saint-Firmin, risque de faire les frais de cette course aux chiffres. Alors que le droit au statut de réfugié leur a été réfusé par la Cour Nationale du Droit d'Asile (anciennement CRR), dépendant du ministre Hortefeux, le préfet qui a la possibilité de leur accorder le séjour à titre humanitaire vient de leur refuser ce droit et menace de les renvoyer en Bosnie. Cinq de leurs enfants sont scolarisés, leur expulsion serait perturbante et inhumaine, déstabiliserait les classes dans lesquelles ils sont scolarisés.

De plus, la grand mère de cette famille est âgée de… 79 ans, presque aveugle, elle ne peut pas être renvoyée en Bosnie, tant le système de santé de ce pays est en crise, après les années de guerre civile, la crise économique et politique perdure (la Bosnie est toujours divisée en deux). Son mari, décédé fin janvier a été enterré à Gap. Dans cette période de deuil qui la fragilise encore plus, il ne faut pas la séparer de sa famille, ni la renvoyer en Bosnie !!

Enfin, cette famille est d’origine rom, peut-on l’expulser alors même que les différentes institutions internationales pointent les inégalités, les discriminations dont ils sont victimes en Europe de l’Est. La France se veut le porte-parole des droits de l’Homme dans le monde, cette posture ne sera qu’une imposture si elle n’est pas mise en œuvre, notamment quant à cette famille !!!

Même si nous sommes persuadés que la France ne peut pas appliquer une politique dans n’importe quelles conditions, nous nous engageons solennellement à tout faire pour que cette famille obtienne le droit au séjour !


Si vous êtes en accord, avec cette démarche, ce texte, envoyez le nom de votre structure TRES VITE à l’adresse suivante : resf05@laposte.net

dimanche 3 février 2008

Pour gagner plus de fric, il faut planter du blé !



Les médias se sont félicités de la hausse de 12% des revenus agricoles mais, cette augmentation ne profite qu’à une minorité, les « agrimanagers ».

Cette moyenne est, en effet, tirée par les céréaliers dont la richesse a progressé de 92%, au moins autant grâce aux aides (publiques) de la PAC qu’à la spéculation mondiale sur les céréales, tandis qu’à côté 300 000 des 500 000 fermes ont vu leurs comptes basculés dans le rouge et quelques milliers d’autres disparaître carrément…

Côté local, la situation devient dramatique pour les éleveurs de porcs au point que le Conseil Général a décidé de les aider jusqu’à 8000 euros pour les élevages les plus importants, reproduisant le caractère inégalitaire de la PAC….

Cette décision pose plusieurs problèmes, c’est devenu une habitude que le Conseil Général aide les agriculteurs, il y a eu, par exemple, les arboriculteurs, demain à qui le tour ?

De plus, on ne peut que s’interroger sur l’intérêt de cette politique à court terme. L’enjeu est ailleurs, il s’agit de trouver un débouché pour les producteurs locaux, cela peut passer par des aides à la mise en place de circuits courts, par les AMAP, par de la transformation locale, par la mise en place de coopératives de producteurs pour la vente et surtout par un valorisation des produits de qualité, respectant l’environnement : Agriculture Biologique, seule à même de pérenniser les petites exploitations, si nombreuses dans le département et garantes de la beauté de nos paysages.

Que l’on ne se méprenne pas, le revenu des paysans, comme celui de tous ceux qui travaillent, nous intéresse. Mais, si on ne touche pas aux actionnaires des grandes surfaces et aux intermédiaires, il faut faire payer les agriculteurs et les consommateurs. Que préférez-vous ?

Saisonniers en danger ! Solidarité !!


Plus de 400 000 saisonniers du tourisme, plus d’un million dans l’agriculture, plus de 10000 dans notre département, sont toujours les parents pauvres de secteurs économiques qui génèrent pourtant des bénéfices considérables.

De plus, ces salariés sont en train de voir leur situation se dégrader dramatiquement avec la mise en place d’une véritable triple peine. Ils sont relégués au SMIC (et à des horaires décalés) et pour plus de la moitié, ils n’ont pas pu occuper d’autre emploi à la fin de leur contrat. Surtout, l’accord UNEDIC imposé par les patrons et quelques pseudos syndicats, depuis 2006, va, à partir de cette année, dégrader leurs conditions d’indemnisation : moins 50% et même disparition pour ceux –très nombreux – qui auront connu trois périodes de chômage de six mois. Bel exemple du « travailler plus, pour gagner… rien ! »

La solidarité passe par la signature d’une pétition (http://www.petitionsaisonniers.org) et par le soutien à leurs prochaines actions…

S’ils perdent, demain, tout le monde verra ses conditions d’indemnisation du chômage se dégrader !

vendredi 25 janvier 2008

dimanche 20 janvier 2008

Dans grève, il y a rêve!


Manifestation

A l’appel des syndicats CGT, FSU, F.O., Solidaires, UNSA et CFTC des Hautes Alpes

Jeudi 24 janvier 2008
À 10h00

Devant l’Hôpital de Gap


Qui sème la misère! Récolte la colère!!


Il y a urgence

Patronat et directions syndicales ont mis la dernière main à un projet d’accord sur la « modernisation du marché du travail », que la présidente du Medef, Laurence Parisot, a qualifié de « réforme historique ». D’ores et déjà, FO et la CFTC ont annoncé qu’elles le signeraient. Avec cette réforme en cours sur le contrat de travail, le patronat est en voie d’obtenir la possibilité de licencier comme bon lui semble et la disparition, à terme, de toute garantie actuellement attachée au contrat à durée indéterminée comme la fin de ce CDI lui-même.

Dans le même temps, Sarkozy renouvelait, à Lille, le 11 janvier, ses provocations contre les fonctionnaires. Avec la réforme de l’État, il veut en finir avec toutes les garanties attachées au statut de la fonction publique, avant de privatiser tout ce qui reste de rentable dans les services publics.

Dans l’un et l’autre cas, il s’agit de rendre les plus précaires possibles les conditions d’embauche et de rémunération des travailleurs, afin de faire baisser le coût du travail. De quoi permettre, dans le privé, l’augmentation directe des profits des grandes entreprises – 100 milliards d’euros l’an dernier pour celles cotées au CAC 40 –, et assurer, par la diminution des dépenses publiques « improductives », qu’une part toujours plus importante des ressources de l’État soit reversée sous la forme de mille et une subventions dans les poches du patronat – 65 milliards d’euros en 2006.

Ces prétendues « réformes », génératrices de reculs sociaux considérables, comme également celle des retraites ou la disparition programmée de la durée légale du travail, les représentants du Medef et du gouvernement ont le cynisme de nous les présenter comme une promesse d’amélioration de notre situation. L’économie « libérée » de ses « contraintes » créerait, nous disent-ils, sans rire, le plein-emploi de demain et une revalorisation de notre pouvoir d’achat. La faible diminution des chiffres du chômage, assurée en grande partie par un nombre de radiations de plus en plus important, leur sert d’argument.

Sarkozy croit pouvoir continuer à jouer le rôle de marchand d’illusions, servi qu’il est par l’absence d’opposition réelle à sa politique du côté d’une gauche institutionnelle qui s’est coulée dans le système, à force de s’y adapter, et qui ne jure, à l’image d’un Strauss-Kahn devenu directeur du FMI, que par les contraintes de la mondialisation capitaliste, voire de ses prétendus bienfaits.

Dupe de ses succès, aveuglé par les flagorneurs, Sarkozy pense pouvoir afficher un train de vie de star de la politique, vacances de millionnaire, bijoux de grand luxe, et subjuguer une opinion qui ne jurerait que par les magazines people, là où il ne fait que mettre en lumière ses liens avec les grands de la finance et leur parasitisme, leur égoïsme cynique.

Le « gagner plus en travaillant plus » se révèle être une formidable escroquerie, quand les médecins urgentistes dénoncent les millions d’heures supplémentaires qui ne sont pas payées dans des hôpitaux où le personnel, nettement insuffisant, ne peut plus faire face à la demande de soins. Face à la flambée des prix des produits les plus indispensables comme des loyers ou des carburants, l’urgence est à l’augmentation des salaires, des pensions de retraite comme des minima sociaux.

Plus généralement, il s’agit d’inverser le rapport de force, qui fait qu’une part toujours plus importante des richesses produites est accaparée par le capital au détriment de ce qui revient au monde du travail. Selon une récente enquête de la Banque des règlements internationaux, « la part des profits dans la valeur ajoutée des pays riches n’a jamais été aussi élevée depuis 45 ans ».

Alors oui, l’heure est à la préparation de la contre-offensive. Pour mettre un coup d’arrêt aux contre-réformes, comme pour imposer l’augmentation des salaires, l’interdiction des licenciements et l’embauche massive de tous les chômeurs en diminuant le temps de travail. Mais le monde du travail manque cruellement, pour engager la lutte, d’une perspective claire et d’une direction.

Le 22 janvier prochain, les cheminots manifesteront contre la réforme des régimes spéciaux et la restructuration du fret. Le 24, ce sont les salariés de la fonction publique d’État, des collectivités territoriales et des hôpitaux qui sont appelés à faire grève contre les 23 000 suppressions de postes et pour l’augmentation des salaires, de même que les étudiants par l’Unef. La CGT envisage également une journée de mobilisation pour l’augmentation des salaires dans le privé et dans le public, début février.

Même s’il y a de quoi être plus que sceptique sur l’efficacité de ces journées sans lendemain, il serait souhaitable que le mécontentement s’y exprime massivement, que les salariés, les jeunes, les chômeurs fassent connaître dans la rue leur opinion, manifestent leur opposition aux réformes gouvernementales et patronales, exercent leur pression sur les directions syndicales pour leur imposer de quitter le jeu de dupes dans lequel elles sont engluées, de claquer la porte de négociations dans lesquelles leur seul rôle est de légitimer les mauvais coups contre la population.

Galia Trépère

Réunion à Briançon