samedi 16 février 2008

Saisonniers à part entière et non entièrement à part


Ce texte est la copie d'un communiqué de la CGT des Hautes-Alpes mais, il éclaire bien la démarche syndicale portée par la CGT dans ce lourd dossier, il montre bien le silence des pouvoirs publics et la détresse qui s'accroit pour le secteur le plus important de l'économie de notre département, où est le pognon, dans la poche des patrons...

Après Savines le Lac le 3 décembre 2007
Après Embrun le 20 décembre 2007

Pour exiger :

Un véritable statut du saisonnier

Une nouvelle Convention UNEDIC qui abroge les dernières dispositions limitant à trois le nombre de périodes successives de versement du chômage saisonnier, qui garantisse une indemnité minimum journalière de 30 euros par jour durant les périodes non travaillées, après 3 mois de travail effectuées par période de 12 mois.

L’UD CGT des Hautes-Alpes et les syndicats CGT des Remontées Mécaniques appellent avec les saisonniers à une nouvelle journée d’actions :

LE DIMANCHE 17 FÉVRIER 2008
(vacances scolaires zone de Marseille)

Débrayages, arrêts de travail, envoi de délégations permettront aux saisonniers des Remontées Mécaniques, du commerce, de l’hôtellerie restauration, du BTP, de l’immobilier, de l’agriculture… de participer au :

Rassemblement au Rond Point de Guillestre à 10h30
Dimanche 17 février 2008

Une conférence de presse aura lieu le même jour à 11h30, avec l’UD CGT des Hautes-Alpes, le syndicat CGT des Remontées Mécaniques des Hautes-Alpes, la Confédération CGT, les saisonniers, y compris ceux de la CCAS (CE des personnels EDF GDF) et Richard DETHYRE, sociologue, auteur du livre "Avec les saisonniers, une expérience de transformation du travail dans le tourisme social" aux Editions La Dispute.

dimanche 10 février 2008

La banlieue mise au ban


Communiqué de la LCR. L’exercice sent la répétition. Du verbe, des moulinets, des clins d’oeil à ses ministres, peu de concret et pas le moindre financement prévu. Une très grosse dose de sécuritaire, un ton moralisateur à l’ancienne, la politique des quotas pour l’immigration, donnent le ton de la communication présidentielle qui fait appel au MEDEF en lui promettant subventions et main d’œuvre taillable et corvéable à merci. La seule annonce concrète de N.Sarkozy c’est le déploiement de 4000 policiers supplémentaires dans les quartiers populaires, alors que son gouvernement supprime 11 200 postes dans l’éducation nationale à la rentrée 2008 et prévoit de diminuer de 20 000 par an le nombre d’enseignants pendant 4 ans. Le seul financement annoncé c’est un transfert de fonds de 500 millions du Grenelle de l’Environnement vers les transports en commun pour les quartiers sensibles. Pour le reste, il y a beaucoup de toc dans le soi-disant plan banlieue. Le contrat d’autonomie pour les jeunes en difficulté n’est que la resucée de dispositifs déjà existants. Ce n’est pas la présence d’un représentant de l’état dans les quartiers qui fera revenir les services publics que les gouvernements successifs ont fait disparaître. Il y a beaucoup d’hypocrisie à gloser sur l’école de la 2e chance alors que le même N.Sarkozy déclarait, il n’y a pas si longtemps, que les jeunes devaient suivre trop d’heures de cours et que son ministre de l’éducation s’apprête à supprimer une année entière de formation pour accéder au Bac Pro. De plus, la dualité scolaire va se trouver renforcer avec l’appel aux écoles privées pour venir s’installer dans les quartiers. On ne saurait mieux initier une politique de renoncement en matière de développement de l’enseignement public. Le 8 février 2008.

samedi 9 février 2008

Manifestation Eau Secours Briançon


L’association EAU-SECOURS Briançonnais


Invite tous les citoyens de la Communauté de Communes à participer au rassemblement prévu à l’occasion de l’inauguration de la station d’assainissement du Chazal à Briançon le

Samedi 9 février 2008 à 11h

Devant la station du Chazal

Pour protester publiquement contre :

* Contrat de Délégation de Service Public à la SEERC sur 25 ans sans aucune étude de régie publique ni aucune concertation publique !

* Contrat qui engendre des surfacturations et des inégalités tarifaires inadmissibles dans différentes communes de la CCB (1 personne seule à Val des Prés paye autant d’assainissement qu’un foyer de 4 personnes à Montgenèvre ou Briançon…) !

* Contrat technique bâclé : Travaux supplémentaires non prévus sur certaines communes payés par tous les contribuables !

* Contrat juridique et administratif bâclé : Enquête d’utilité publique après les travaux !!!

* Aucune transparence ni maîtrise financière pour les usagers

A l’occasion de cette inauguration et avec votre soutien, une délégation des associations d’usagers remettra symboliquement aux élus présents un CARTON ROUGE mentionnant : Eau Publique, Assainissement public !

C’est le jour où nous avons besoin du soutien de vous tous !

I.P.N.S

mercredi 6 février 2008

Hautes-alpes : français, immigrés, SOLIDARITE!


Une famille des Hautes-Alpes est sous la menace d’une expulsion imminente. Face à cette décision, nous vous proposons de signer l’appel ci-dessous :

Hautes-Alpes : Pour le droit au séjour de la famille DERDZIC !

Le gouvernement Fillon, obnubilé par les chiffres, a décidé de reconduire l’objectif d’expulsions fixé l’an dernier. Il s'agit dès lors de faire la chasse aux sans papiers et de refuser de plus en plus souvent d'accorder l'asile et le droit au séjour à des familles qui ne demandent qu'à vivre en sécurité loin des atrocités dont ils ont été les victimes dans leur pays, qui ne demandent qu'à participer à la vie économique de la France. Le bilan de cette politique a pourtant montré la barbarie de cette comptabilité sordide : suicides, élèves scolarisés expulsés en cours d’année, familles séparées

Ces 25 000 expulsions sont déclinées, par département, mettant la pression sur les Préfets. Pour atteindre les quotas, ils devront trancher entre des dossiers, c'est-à-dire des vies, quitte à ne pas avoir de critères cohérents, en fonction de l’évolution du nombre d’expulsés, c’est aberrant !

La famille Derdzic, logée à Saint-Firmin, risque de faire les frais de cette course aux chiffres. Alors que le droit au statut de réfugié leur a été réfusé par la Cour Nationale du Droit d'Asile (anciennement CRR), dépendant du ministre Hortefeux, le préfet qui a la possibilité de leur accorder le séjour à titre humanitaire vient de leur refuser ce droit et menace de les renvoyer en Bosnie. Cinq de leurs enfants sont scolarisés, leur expulsion serait perturbante et inhumaine, déstabiliserait les classes dans lesquelles ils sont scolarisés.

De plus, la grand mère de cette famille est âgée de… 79 ans, presque aveugle, elle ne peut pas être renvoyée en Bosnie, tant le système de santé de ce pays est en crise, après les années de guerre civile, la crise économique et politique perdure (la Bosnie est toujours divisée en deux). Son mari, décédé fin janvier a été enterré à Gap. Dans cette période de deuil qui la fragilise encore plus, il ne faut pas la séparer de sa famille, ni la renvoyer en Bosnie !!

Enfin, cette famille est d’origine rom, peut-on l’expulser alors même que les différentes institutions internationales pointent les inégalités, les discriminations dont ils sont victimes en Europe de l’Est. La France se veut le porte-parole des droits de l’Homme dans le monde, cette posture ne sera qu’une imposture si elle n’est pas mise en œuvre, notamment quant à cette famille !!!

Même si nous sommes persuadés que la France ne peut pas appliquer une politique dans n’importe quelles conditions, nous nous engageons solennellement à tout faire pour que cette famille obtienne le droit au séjour !


Si vous êtes en accord, avec cette démarche, ce texte, envoyez le nom de votre structure TRES VITE à l’adresse suivante : resf05@laposte.net

dimanche 3 février 2008

Pour gagner plus de fric, il faut planter du blé !



Les médias se sont félicités de la hausse de 12% des revenus agricoles mais, cette augmentation ne profite qu’à une minorité, les « agrimanagers ».

Cette moyenne est, en effet, tirée par les céréaliers dont la richesse a progressé de 92%, au moins autant grâce aux aides (publiques) de la PAC qu’à la spéculation mondiale sur les céréales, tandis qu’à côté 300 000 des 500 000 fermes ont vu leurs comptes basculés dans le rouge et quelques milliers d’autres disparaître carrément…

Côté local, la situation devient dramatique pour les éleveurs de porcs au point que le Conseil Général a décidé de les aider jusqu’à 8000 euros pour les élevages les plus importants, reproduisant le caractère inégalitaire de la PAC….

Cette décision pose plusieurs problèmes, c’est devenu une habitude que le Conseil Général aide les agriculteurs, il y a eu, par exemple, les arboriculteurs, demain à qui le tour ?

De plus, on ne peut que s’interroger sur l’intérêt de cette politique à court terme. L’enjeu est ailleurs, il s’agit de trouver un débouché pour les producteurs locaux, cela peut passer par des aides à la mise en place de circuits courts, par les AMAP, par de la transformation locale, par la mise en place de coopératives de producteurs pour la vente et surtout par un valorisation des produits de qualité, respectant l’environnement : Agriculture Biologique, seule à même de pérenniser les petites exploitations, si nombreuses dans le département et garantes de la beauté de nos paysages.

Que l’on ne se méprenne pas, le revenu des paysans, comme celui de tous ceux qui travaillent, nous intéresse. Mais, si on ne touche pas aux actionnaires des grandes surfaces et aux intermédiaires, il faut faire payer les agriculteurs et les consommateurs. Que préférez-vous ?

Saisonniers en danger ! Solidarité !!


Plus de 400 000 saisonniers du tourisme, plus d’un million dans l’agriculture, plus de 10000 dans notre département, sont toujours les parents pauvres de secteurs économiques qui génèrent pourtant des bénéfices considérables.

De plus, ces salariés sont en train de voir leur situation se dégrader dramatiquement avec la mise en place d’une véritable triple peine. Ils sont relégués au SMIC (et à des horaires décalés) et pour plus de la moitié, ils n’ont pas pu occuper d’autre emploi à la fin de leur contrat. Surtout, l’accord UNEDIC imposé par les patrons et quelques pseudos syndicats, depuis 2006, va, à partir de cette année, dégrader leurs conditions d’indemnisation : moins 50% et même disparition pour ceux –très nombreux – qui auront connu trois périodes de chômage de six mois. Bel exemple du « travailler plus, pour gagner… rien ! »

La solidarité passe par la signature d’une pétition (http://www.petitionsaisonniers.org) et par le soutien à leurs prochaines actions…

S’ils perdent, demain, tout le monde verra ses conditions d’indemnisation du chômage se dégrader !