Sur 200 listes présentées ou soutenues par la LCR, 109 d’entre elles dépassent 5% et 29 sont au-dessus de 10%. Quelques exemples parmi d’autres : 17,59% à Aureilhan (65), 15% à Quimperlé (29), à Sotteville-les-Rouen (76) c’est 14,8%,13,8% à Clermont-Ferrand (63), 10,4% à Louviers (27), 10,38% à Lormont (33). D’ores et déjà, ces listes ont obtenu 71 élu-e-s. Des discussions sont en cours, dans plusieurs villes, pour une fusion technique, sans engagement à une solidarité de gestion, avec des listes PS ou PCF, afin de respecter le choix démocratique des électeurs au 1er tour. Ainsi, à la poussée de la gauche s’est ajoutée une percée des listes soutenues par la LCR. Elles traduisent un rejet des politiques libérales au niveau local et national. Le mal-logement, la privatisation de services publics, le scandale du coût de l’eau quand la gestion est dévolue au privé, la rigueur salariale, les licenciements qui tombent dans toutes les régions alimentent une volonté de résistance sociale et politique qui s’est traduite sur le plan électoral par un vote pour les listes soutenues par la LCR. Le rejet de la politique libérale par la population est tel qu’il a contraint N. Sarkozy à se tenir en-dehors de la campagne électorale laquelle a vu les listes de la majorité parlementaire se débarrasser du sigle UMP, le meilleur exemple étant la ville de Bordeaux. Ces résultats sont un encouragement pour les luttes sociales qui vont continuer à se développer. Ainsi, concernant la défense du système de retraite, après le succès des manifestations du 6 mars organisées par les unions confédérales de retraités, les manifestations du 29 mars seront un rendez-vous important pour s’opposer à l’allongement de la durée de cotisations. Le 10 mars 2008.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire